L’ENSEMBLE DES CADAVRES EXQUIS MÉTROPOLITAINS
Phrase de départ issue de : Sur les chemins noirs - Sylvain Tesson - 2016 (Récit autobiographique)
Sélectionnée par : Médiathèque Nelson-Mandela Gardanne
Les mules n'y trottaient plus
Car les plumes des oiseaux dans le goudron, Christine - Nîmes, France
sont inscrites dans nos mémoires pour toujoursCapucine - Bouc-Bel-Air, France
Ni le vent ni la pluie ne les effacerontMaia - Bouc-Bel-Air, France
Les traces éternelle de l'être en devenirElsa - Sète, France
ces messages sur les murs.Carine - Marseille 13, Marseille, France
Les mules n'y trottaient plus
Le bitume s'affaissait comme l'abime.Noe - Marseille, France
et se fracassait contre les rochersCaroline - Marseille, France
Les embruns iodés venait déposer une pelliculeElise - Marseille, France
On aurait dit un glacis de sel rose. Le soleilMarie - Marseille, France
vert s'assombrissait et l'immensité s'écoulaitChristine - Nîmes, France
Les mules n'y trottaient plus
tamise ses dernières lueurs tel unMichel - Aix-en-Provence, France
un filtre. Et les 3 coups vont sonner! Marc - Salon-de-Provence, France
Ils tardent . Le temps s 'est suspendu.Jacqueline - Marseille 13, Marseille, France
J'entends des chuchotements. Une porte s'ouvreChris Pat - Marseille, France
je ferme les yeux, je les ouvre et tu es làThibaut - Ansouis, France
Les mules n'y trottaient plus
Le vent dans leurs oreilles se perdaitsylvie - Gardanne, France
Tout en chahutant la montagne qui grondait Axelle - Marseille, France
des relents caverneux des mineurs monstreux,Antoine - Fos-sur-Mer, France
oh que ma quille éclate !Que j'aille à la mer elisabeth - Marseille, France
et qu'à jamais se ferme le livre de ma vie.Isabelle - Bouc-Bel-Air, France