L’ENSEMBLE DES CADAVRES EXQUIS MÉTROPOLITAINS
Phrase de départ issue de : Arbres aimés - Texte : Reeves Hubert - Photographies : Jacques Very - 2009 (Photographie)
Sélectionnée par : Bibliothèque de l’Alcazar - Marseille
Je posais mes mains sur l’écorce
et tentais, svelte, de me glisser entre lesAntoine - Vitrolles, France
entrelacs sinueux de ses racines enfouies quiChristine - Lançon-Provence, France
Vont puiser dans la terre sa nourriture divineElise - Marseille, France
et éphémère. Quand soudain, d'un claquement deChristine - Nîmes, France
doigt, tout s'évapora en silence.Patrice - La Calade, Marseille, France
Je posais mes mains sur l’écorce
pour ressentir l'histoire de cette natureValérie - Venelles, France
il faut la vivre à plein régimeNicole - Gardanne, France
s'émerveiller d'un rien et sourire à la natureCorinne - Meyrargues, France
bon sang que la terre est belle aimons la plusnadia - Ensuès-la-Redonne, France
Passionnément. Tout peut s'effondrer ...Chris Pat - Marseille, France
Je posais mes mains sur l’écorce
charnelle. Je sentais sourdre la sève.Chris Pat - Marseille, France
Son corps contre le mien, collé contre sa peauAnita - Bouc-Bel-Air, France
Mes pensées enfouies dans le creux de son cougisèle - Marseille, France
je pense à lui dans un frissonPerrine - Marseille, France
qui vibre, chante et danse en ronde d'amourRandolph - Cabriès, France
Je posais mes mains sur l’écorce
chaude d'une chaleur douce et enivrante, Randolph - Cabriès, France
une écorce enveloppée, une peau ridée dérouléeNicolas - Gardanne, France
le reflet dans du miroir ne la réjouie pasYvette - Bouc-Bel-Air, France
J'ai la face à la grimace, les racines au solémérantine - Marseille, France
l'écorce en chantier et les feuilles emportéesdavid - Lyon, France